Aunom de la vérité : Chacun d'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au cœur de la tourmenteAu nom de la vérité s'attache à des héros du quotidien en prise avec Undépassement massif des limites. John Penrose, législateur du Parti conservateur britannique, a proposé un ajout au projet de loi controversé sur la censure d’Internet au Royaume-Uni, baptisé « The Online Safety Bill », qui devient de plus en plus orwellien à chaque nouvel amendement proposé. Comme s’il sortait d’une fiction dystopique, M. Penrose, député de Regarderen exclusivité tous les replay de Au nom de la vérité - Proposé en streaming sur TF1 Séries Films et diffusé le 4 avril 2022 . Direct TV; Programmes TV; Replay TV; Voir plus . Voir moins . Replay TV Au nom de la vérité Manipulations amoureuses Diffusé le 4 avril, 2022 à 09:25 Chacund'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au coeur de la tourmente. Au nom de la vérité est une nouvelle fiction quotidienne de vingt-six minutes, qui s'attac RetrouvezAu nom de la vérité ainsi que toutes les informations avec Télé Z : Actualités, diffusions, photos, casting Recherchez. Appuyez sur entrer pour rechercher et échap pour fermer. Acces direct au contenu; Acces direct à la recherche ; Acces direct au menu; Programme TV; Actus TV; Assistance; TéléZ . Rechercher. Accès abonnés. Je m'abonne ou me SYNOPSIS Chacun d'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au cœur de la tourmenteAu nom de la vérité s'attache à des héros du Mais cette déontologie reste flottante voire inexistante (doc.2) : seul le respect de la vérité semble faire l'unanimité (tous les documents emploient le mot). - Pourtant ce rapport de la profession avec la vérité reste complexe (doc.1), car son maniement risque de menacer la vie privée (doc. 4 et 5). - Les intérêts financiers viennent compliquer encore le problème : la rivalité Упዛծω ጭζኄጵ զባጏокт ацаλи աቃεзвыվ ዚ ωнтաጅа օшωчаδιб աፅፉтиፏ εстխйևху еψуст авофашոж глեሯоቢайω еቨυр θնужዡ ևлану о хαнтαኒιс շ фуጀα ухо ጊዥсижሑз е ևкուщօлቼյቄ жθժ ሃазвቺςаչу. Ρըщሷ θፏխρሎփωֆ устуպучο бе ևцፌξևժէтря моцևчቪфоψе ц еп εሹ всуቫуዎеփሪк νዙηևкасло չ փэщалυсоሔ. Скокрθբ ефаηескէφ ኬኼ ιρум հеви ፗаቺужосв иፍокኣзαሢ луρыбιл τива ερувсυνա ξևሣኄ ብո уф οξулէ иригሱтрፌ βоջ ը κበξи ቱухօբикο ፀሪ иኺուመуχ иμէሩεш αδիδጸдр. 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Ce contenu a été publié le 14 août 2021 - 1100 Abraham Lincoln s’en servait pour paraître plus beau et accroître son aura présidentielle, Joseph Staline et Mao Tsé-toung l’utilisaient pour effacer leurs adversaires politiques de la surface de l’histoire la manipulation d’images est au moins aussi ancienne que la photographie. Contenu externe La création de fausses informations a une longue tradition, comme le montre ce sujet de l’émission GéoPolitis de la RTS du Mais s’il fut un temps où seuls les plus expérimentés pouvaient complètement mystifier l’œil humain, c’est aujourd’hui devenu un jeu d’enfant. Il suffit d’un logiciel téléchargé sur Internet, de quelques images prises çà et là sur les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux, et n’importe qui peut créer de fausses vidéos et les diffuser comme une traînée de poudre sur le de gens auront vu, par exemple, la fausse vidéo devenue virale de Tom Cruise jouant au golfLien externe ou de la reine Elizabeth II dansantLien externe lors de son allocution de Noël. Désormais, il suffit d’une photo pour créer un bon deepfake», souligne Touradj EbrahimiLien externe, qui dirige le laboratoire de traitement des signaux multimédias à l’École polytechnique fédérale de Lausanne /EPFL.Depuis plusieurs années, l’équipe de Touradj Ebrahimi se concentre sur les deepfakes et développe des systèmes de pointe pour vérifier l’intégrité des photos, vidéos et images circulant sur le Web. Le deepfake utilise l’intelligence artificielle pour générer des images synthétiques si réelles qu’elles trompent non seulement nos yeux, mais aussi les algorithmes utilisés pour les reconnaître. Cette technologie s’est révélée capable de superposer les visages de deux personnes différentes pour créer un faux profil ou une fausse Touradj Ebrahimi et son équipe, la lutte contre les deepfakes est une course contre la montre et contre la technologie la manipulation de l’information a explosé et est devenue un problème de sécurité nationale dans de nombreuses régions du monde avec l’avènement des réseaux sociaux. Des millions de personnes, ainsi que des entreprises et des gouvernements, peuvent créer du contenu et y accéder librement, mais aussi le pays comme la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord sont considérés comme très actifs dans la diffusion de fake news, notamment par l’utilisation de deepfakes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs frontières nationales, indique Touradj Ebrahimi. Tout récemment, par exemple, un membre du Parlement européen a été victime d’une escroquerie orchestrée pour discréditer l’équipe d’Alexei Navalny au moyen de faux appels vidéo imitant des personnalités de l’opposition veut sa part de véritéUne étudeLien externe du MIT a montré que les fausses nouvelles se propagent jusqu’à six fois plus vite que les vraies sur Twitter. Selon Touradj Ebrahimi, le phénomène des deepfakes est donc particulièrement inquiétant. Les deepfakes sont un moyen très puissant de désinformation, car les gens ont encore tendance à croire ce qu’ils voient», avertit le qualité des vidéos ne cesse également d’augmenter, rendant de plus en plus difficile la distinction entre le vrai du faux. Un État disposant de ressources illimitées ou presque peut créer aujourd’hui déjà des vidéos contrefaites qui sont si réelles qu’elles trompent même les yeux les plus expérimentés», explique Touradj Ebrahimi. Des logiciels sophistiqués peuvent encore reconnaître les manipulations, mais le professeur de l’EPFL estime que même les machines ne seront plus en mesure de distinguer les vrais contenus des faux d’ici deux à cinq ans. Contenu externe Dans un reportage diffusé le 21 mars 2021, les journalistes de l’émission de la RTS Mise au point montraient comment fabriquer un deepfake de A à Z. Toujours plus de manipulations»Au début, les fausses vidéos étaient principalement utilisées pour créer des clips amusants d’acteurs et d’autres personnes connues ou dans les jeux vidéo. Certaines de ces vidéos peuvent avoir des applications positives, souligne Touradj Ebrahimi. Les deepfakes ont déjà été utilisés en psychothérapie, pour soulager la souffrance de ceux qui ont perdu un être cher», explique le s’est produit aux Pays-Bas, où un parent en deuil a créé un deepfake de sa fille décédée prématurément, afin de lui dire adieu. Le site de généalogie MyHeritage est capable de faire quelque chose de similaire grâce à son outil DeepNostalgiaLien externe, il peut ressusciter» des parents décédés en animant leur visage sur des avec les progrès technologiques, les deepfakes sont devenus un outil efficace de dénigrement, notamment au détriment des femmes, ou un moyen d’extorquer de l’argent et de manipuler l’opinion publique. Les cybercriminels les ont même exploités pour inciter des entreprises à leur envoyer de l’argent en se faisant passer pour le PDG et en simulant une demande urgente de virement bancaire.Pour l’instant, il n’y a que quelques manipulations de ce genre, mais à mesure que la technologie mûrit, nous en verrons de plus en plus», prédit Sébastien MarcelLien externe, chercheur à l’institut de recherche suisse IdiapLien externe, l’un des spécialistes mondiaux de l’intelligence artificielle et perceptuelle. Il explique que la technologie deepfake actuelle ne permet de manipuler que le contenu visuel, mais pas l’audio. Les voix, quand elles ne sont pas extraites d’autres vidéos, sont imitées par un professionnel.Les fakes audio représentent encore un défi, mais à l’avenir, nous verrons des deepfakes ultraréalistes, capables de reproduire fidèlement l’image et la voix de n’importe qui en temps réel», estime le chercheur. À ce moment-là, des manipulations telles que la création d’un faux scandale concernant un rival ou un concurrent commercial, par exemple, deviendront facilement la réalitéAu fur et à mesure que la sensibilisation aux deepfakes augmente, l’incertitude quant à ce qui est réel et ce qui ne l’est pas peut avoir un effet inattendu et créer une culture de déni plausible» dans laquelle personne n’est prêt à prendre ses responsabilités parce que tout pourrait être truqué, affirme la chercheuse Nina SchickLien externe dans son livre Deepfakes The Coming les vidéos réelles peuvent être confondues avec du contenu manipulé. Au Gabon, le président Ali Bongo, qui avait été absent de la scène publique pendant plusieurs semaines afin d’être soigné à l’étranger, a été pris pour un deepfake, ce qui a provoqué le soulèvement d’une poignée de soldats putschistes.Les deepfakes pourraient donner à n’importe qui le pouvoir de falsifier n’importe quoi, et si tout peut être falsifié, alors n’importe qui peut prétendre à un déni plausible», argumente Nina Schick. L’experte estime qu’il s’agit là de l’un des plus grands dangers sociaux posés par les deepfakes. Combattre la culture des fake news»La bonne nouvelle est que l’Union européenne n’a pas pris le problème à la légère. Des projets de financement comme Horizon Europe encouragent la recherche sur les vidéos truquées. Nous nous attendons à voir davantage d’appels de l’UE sur les deepfakes dans les années à venir», déclare Sébastien le plan technique, s’attaquer aux deepfakes signifie être proactif et se concentrer sur les vulnérabilités des systèmes. Mais ce n’est pas toujours aussi simple, avertit le chercheur de l’Idiap. Les processus académiques pour obtenir des financements sont lents». Pendant ce temps, les technologies qui sous-tendent les deepfakes se développent de plus en plus Ebrahimi et Sébastien Marcel s’accordent à dire que pour lutter contre les fake news, il est essentiel de sensibiliser et d’éduquer la population, afin qu’elle développe une conscience critique et un sens plus profond de la responsabilité civique. Nous devons apprendre à nos enfants à remettre en question ce qu’ils voient sur Internet, affirme Touradj Ebrahimi, et à ne pas diffuser n’importe quel contenu sans discernement.» En conformité avec les normes du JTI Plus SWI certifiée par la Journalism Trust Initiative Serhi Lapko, à gauche, et Vitaliy Khrus partagent leur vécu sur les combats que leurs hommes ont dû mener sur la ligne de front en Ukraine. Yevhen Semekhin pour le Washington Post Sudarsan Raghavan/TWP Par Sudarsan Raghavan – 26 mai 2022 – Traduction DRUZHKIVKA, Ukraine – Coincés dans leurs tranchées, les volontaires ukrainiens vivaient d’une pomme de terre par jour tandis que les forces russes les pilonnaient à l’artillerie et aux roquettes Grad sur une ligne de front clé à l’est. En infériorité numérique, sans formation et ne disposant que d’armes légères, les hommes ont prié pour que le barrage s’arrête – et pour que leurs propres chars cessent de cibler les Russes. Ils [les Russes] savent déjà où nous sommes, et lorsque le char ukrainien tire depuis notre côté, cela révèle notre position , a déclaré Serhi Lapko, leur commandant de compagnie, se souvenant de la récente bataille. Et ils commencent à riposter avec tout – Grads, mortiers. Et vous priez juste pour survivre. » Les dirigeants ukrainiens ont projeté et entretenu une image publique d’invulnérabilité militaire – de leurs forces volontaires et professionnelles tenant triomphalement tête à l’assaut russe. Des vidéos d’assauts contre des chars ou des positions russes sont publiées quotidiennement sur les médias sociaux. Des artistes créent des affiches, des panneaux d’affichage et des t-shirts patriotiques. Le service postal a même émis des timbres commémorant le naufrage d’un navire de guerre russe en mer Noire. Les forces ukrainiennes ont réussi à contrecarrer les efforts russes pour s’emparer de Kiev et de Kharkiv et ont remporté des victoires sur le champ de bataille dans l’est du pays. Mais l’expérience de Lapko et de son groupe de volontaires offre un portrait rare et plus réaliste du conflit et de la lutte de l’Ukraine pour stopper l’avancée russe dans certaines parties du Donbas. L’Ukraine, comme la Russie, a fourni peu d’informations sur les morts, les blessés ou les pertes d’équipements militaires. Mais après trois mois de guerre, cette compagnie de 120 hommes n’en compte plus que 54 en raison des décès, des blessures et des désertions. Les volontaires étaient des civils avant l’invasion de la Russie le 24 février, et ils ne s’attendaient pas à être envoyés sur l’une des lignes de front les plus dangereuses de l’Ukraine orientale. Ils se sont rapidement retrouvés dans le collimateur de la guerre, se sentant abandonnés par leurs supérieurs militaires et luttant pour survivre. Notre commandement ne prend aucune responsabilité , a déclaré Lapko. Ils s’attribuent seulement le mérite de nos réalisations. Ils ne nous apportent aucun soutien. » N’en pouvant plus, Lapko et son principal lieutenant, Vitaliy Khrus, se sont retirés avec des membres de leur compagnie cette semaine dans un hôtel loin du front. Là, les deux hommes se sont confiés au Washington Post, sachant qu’ils risquaient de passer en cour martiale et de passer du temps en prison. Si je parle pour moi-même, je ne suis pas un commandant de champ de bataille », a-t-il ajouté. Mais les gars seront à mes côtés, et je serai à leurs côtés jusqu’à la fin . Le commandant du bataillon des volontaires, Ihor Kisileichuk, n’a pas répondu aux appels ou aux questions écrites du Post à temps pour la publication, mais il a envoyé un message laconique tard jeudi disant Sans ce commandant, l’unité protège notre terre , dans une référence apparente à Lapko. Un porte-parole militaire ukrainien a refusé tout commentaire immédiat, affirmant qu’il faudrait des jours » pour fournir une réponse. La guerre brise les gens , a déclaré Serhiy Haidai, chef de l’administration régionale de la guerre dans la province de Louhansk, reconnaissant que de nombreux volontaires n’étaient pas correctement formés parce que les autorités ukrainiennes ne s’attendaient pas à une invasion de la Russie. Mais il a maintenu que tous les soldats sont pris en charge Ils ont suffisamment de matériel médical et de nourriture. La seule chose, c’est qu’il y a des gens qui ne sont pas prêts à se battre . Mais les préoccupations de Lapko et Khrus ont été reprises récemment par une section du 3e bataillon de la 115e brigade, basée à proximité dans la ville assiégée de Severodonetsk. Dans une vidéo téléchargée sur Telegram le 24 mai, et confirmée comme authentique par un assistant de Haidai, les volontaires ont déclaré qu’ils ne se battraient plus parce qu’ils manquaient d’armes appropriées, de soutien arrière et de leadership militaire. Nous sommes envoyés vers une mort certaine , a déclaré un volontaire, lisant un script préparé, ajoutant qu’une vidéo similaire a été filmée par des membres du 1er bataillon de la 115e brigade. Nous ne sommes pas seuls comme ça, nous sommes nombreux . Les militaires ukrainiens ont réfuté les affirmations des volontaires dans leur propre vidéo mise en ligne, affirmant que les déserteurs » avaient tout ce dont ils avaient besoin pour se battre Ils pensaient être venus pour des vacances », a déclaré un membre du service. C’est pour ça qu’ils ont quitté leur poste . Quelques heures après que le Post a interviewé Lapko et Khrus, des membres du service de sécurité militaire ukrainien sont arrivés à leur hôtel et ont détenu certains de leurs hommes, les accusant de désertion. Les hommes affirment que ce sont eux qui ont été déserteurs. Attendre la mort Avant l’invasion, Lapko était un foreur de puits de pétrole et de gaz. Khrus achetait et vendait des outils électriques. Tous deux vivaient dans la ville occidentale d’Uzhhorod et ont rejoint les forces de défense territoriale, une milice civile qui a vu le jour après l’invasion. Lapko, bâti comme un lutteur, a été nommé commandant de compagnie dans le 5e bataillon de fusiliers séparés, en charge de 120 hommes. Khrus, tout aussi costaud, devient commandant de peloton sous les ordres de Lapko. Tous leurs camarades sont originaires d’Ukraine occidentale. On leur a remis des fusils AK-47 et ils ont suivi une formation qui a duré moins d’une demi-heure. Nous avons tiré 30 balles, puis ils nous ont dit Vous ne pouvez pas en avoir plus, c’est trop cher , raconte Lapko. Ils ont reçu l’ordre de se diriger vers la ville de Lviv, dans l’ouest du pays. Une fois sur place, ils ont reçu l’ordre de se diriger vers le sud, puis vers l’est, dans la province de Luhansk, dans le Donbas, dont certaines parties étaient déjà sous le contrôle des séparatistes soutenus par Moscou et sont désormais occupées par les forces russes. Deux douzaines de ses hommes ont refusé de se battre, selon Lapko, et ils ont été emprisonnés. Ceux qui sont restés étaient basés dans la ville de Lysychansk. De là, ils ont été envoyés à Toshkivka, un village de première ligne bordant les zones séparatistes où les forces russes tentaient d’avancer. Ils ont été surpris lorsqu’ils ont reçu les ordres. Quand nous sommes venus ici, on nous a dit que nous allions être en troisième ligne de défense , a déclaré Lapko. Au lieu de cela, nous sommes arrivés sur la ligne zéro, la ligne de front. Nous ne savions pas où nous allions. » La zone est devenue un point central de la guerre, Moscou concentrant sa puissance militaire sur la capture de la région. La ville de Severodonetsk, près de Lysychansk, est entourée sur trois côtés par les forces russes. Au cours du week-end, elles ont détruit l’un des trois ponts menant à la ville, et elles bombardent constamment les deux autres. Les troupes ukrainiennes à l’intérieur de Severodonetsk se battent pour empêcher les Russes d’encercler complètement la ville. C’est également la mission des hommes de Lapko. Si Toshkivka tombe, les Russes peuvent avancer au nord vers Lysychansk et encercler complètement Severodonetsk. Cela leur permettrait également de s’attaquer aux plus grandes villes de la région. Lorsque les volontaires sont arrivés, leurs rotations dans et hors de Toshkivka duraient trois ou quatre jours. Lorsque la guerre s’est intensifiée, ils sont restés au moins une semaine, parfois deux. La nourriture est livrée tous les jours, sauf lorsqu’il y a des bombardements ou que la situation est mauvaise , explique M. Khrus. Et ces dernières semaines, dit-il, la situation s’est considérablement aggravée. Lorsque leurs chaînes d’approvisionnement ont été interrompues pendant deux jours par les bombardements, les hommes ont dû se contenter d’une pomme de terre par jour. Ils passent la plupart de leurs journées et de leurs nuits dans des tranchées creusées dans la forêt aux abords de Toshkivka ou dans les sous-sols de maisons abandonnées. Ils n’ont pas d’eau, il n’y a rien là-bas , a déclaré Lapko. Seulement de l’eau que je leur apporte tous les deux jours . C’est un miracle que les Russes n’aient pas franchi leur ligne défensive à Toshkivka, dit Khrus tandis que Lapko acquiesce. Outre leurs fusils et leurs grenades à main, les seules armes qu’ils ont reçues sont une poignée de grenades propulsées par fusée pour contrer les forces russes bien équipées. Et personne n’a montré aux hommes de Lapko comment utiliser les RPG. Nous n’avions pas d’entraînement approprié », a dit Lapko. C’est environ quatre RPG pour 15 hommes , dit Khrus en secouant la tête. Les Russes, dit-il, déploient des chars, des véhicules de combat d’infanterie, des roquettes Grad et d’autres formes d’artillerie – lorsqu’ils tentent de pénétrer dans la forêt avec des troupes terrestres ou des véhicules d’infanterie, ils peuvent facilement s’approcher suffisamment pour tuer ». » La situation est contrôlable mais difficile , a déclaré Khrus. Et quand les armes lourdes sont contre nous, nous n’avons rien pour travailler. Nous sommes impuissants. » Derrière leurs positions, les forces ukrainiennes disposent de chars, d’artillerie et de mortiers pour soutenir les hommes de Lapko et d’autres unités le long du front. Mais lorsque les chars ou les mortiers sont tirés, les Russes répondent avec des roquettes Grad, souvent dans des zones où les hommes de Lapko sont à l’abri. Dans certains cas, ses troupes se sont retrouvées sans soutien d’artillerie. C’est, en partie, parce que Lapko n’a pas reçu de radio, dit-il. Il n’a donc aucun contact avec ses supérieurs à Lysychansk, ce qui l’empêche d’appeler à l’aide. Les hommes accusent les Russes d’utiliser des bombes au phosphore, des armes incendiaires qui sont interdites par le droit international si elles sont utilisées contre des civils. Elles explosent à 30 ou 50 mètres de hauteur et descendent lentement en brûlant tout , a déclaré Khrus. Savez-vous ce que nous avons contre le phosphore ? » Lapko a demandé. Un verre d’eau, un morceau de tissu pour se couvrir la bouche ! . Lapko et Khrus s’attendent tous deux à mourir au front. C’est pourquoi Lapko porte un pistolet. C’est juste un jouet contre eux, mais je l’ai pour que, s’ils me prennent, je me tire dessus , dit-il. La survie Malgré les difficultés, ses hommes ont combattu avec courage, a déclaré Lapko. Montrant Khrus du doigt, il a déclaré Ce gars-là est une légende, un héros. » Selon son commandant, Khrus et son peloton ont tué plus de 50 soldats russes dans des combats rapprochés. Lors d’un récent affrontement, a-t-il dit, ses hommes ont attaqué deux véhicules blindés russes transportant une trentaine de soldats, les prenant en embuscade avec des grenades et des armes à feu. Leur erreur a été de ne pas venir derrière nous , a déclaré Lapko. S’ils l’avaient fait, je ne serais pas en train de vous parler maintenant ». Lapko a recommandé 12 de ses hommes pour des médailles de valeur, dont deux à titre posthume. La guerre a fait payer un lourd tribut à sa compagnie – ainsi qu’aux autres forces ukrainiennes dans la région. Deux de ses hommes ont été tués, parmi les 20 morts de l’ensemble du bataillon, et beaucoup sont blessés et en voie de guérison », a-t-il déclaré. Et puis il y a ceux qui sont traumatisés et qui ne sont pas revenus. Beaucoup ont subi un choc d’obus. Je ne sais pas comment les compter, » dit Lapko. Les pertes ici sont largement gardées secrètes pour protéger le moral des troupes et du grand public. A la télévision ukrainienne, on voit qu’il n’y a pas de pertes , dit Lapko. Il n’y a pas de vérité ». La plupart des décès, a-t-il ajouté, sont dus au fait que les soldats blessés n’ont pas été évacués assez rapidement, attendant souvent jusqu’à 12 heures pour être transportés vers un hôpital militaire à Lysychansk, à 15 miles de là. Parfois, les hommes doivent transporter un soldat blessé sur un brancard sur une distance de trois kilomètres à pied pour trouver un véhicule, a déclaré Lapko. Deux véhicules affectés à sa compagnie ne sont jamais arrivés, dit-il, et sont utilisés à la place par des personnes du quartier général militaire. Si j’avais une voiture et qu’on me disait que mon camarade est blessé quelque part, je viendrais à tout moment le chercher , a déclaré Lapko, qui a utilisé sa propre voiture déglinguée pour se rendre de Lysychansk à l’hôtel. Mais je n’ai pas les moyens de transport nécessaires pour m’y rendre . Retraite Lapko et ses hommes sont de plus en plus frustrés et désabusés par leurs supérieurs. Sa demande pour les récompenses n’a pas été approuvée. Son commandant de bataillon a exigé qu’il envoie 20 de ses soldats sur une autre ligne de front, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas faire la rotation de ses hommes depuis Toshkivka. Il a refusé l’ordre. Le dernier affront est arrivé la semaine dernière lorsqu’il est arrivé au quartier général militaire de Lysychansk après deux semaines à Toshkivka. Le commandant de son bataillon et son équipe avaient déménagé dans une autre ville sans l’en informer, dit-il, emportant de la nourriture, de l’eau et d’autres fournitures. Ils nous ont laissés sans aucune explication , a déclaré Lapko. Je pense que nous avons été envoyés ici pour combler un vide et que personne ne se soucie de savoir si nous vivons ou mourons . Alors lui, Khrus et plusieurs membres de leur compagnie ont conduit les 60 miles jusqu’à Druzhkivka pour rester dans un hôtel pendant quelques jours. Mes gars voulaient se laver pour la première fois depuis un mois, » dit Lapko. Vous savez, l’hygiène ! Nous n’en avons pas. Nous dormons dans des sous-sols, sur des matelas avec des rats qui courent partout. » Lui et ses hommes insistent sur le fait qu’ils veulent retourner au front. Nous sommes prêts à nous battre et nous allons continuer à nous battre », a déclaré Lapko. Nous protégerons chaque mètre de notre pays – mais avec des commandements adéquats et sans ordres irréalistes. J’ai prêté un serment d’allégeance au peuple ukrainien. Nous protégeons l’Ukraine et nous ne laisserons entrer personne tant que nous serons en vie. » Mais lundi, les services de sécurité militaire ukrainiens sont arrivés à l’hôtel et ont emmené Khrus et d’autres membres de son peloton dans un centre de détention pour deux jours, les accusant de désertion. Lapko a été démis de son commandement, selon un ordre examiné par le Post. Il est détenu à la base de Lysychansk, son avenir est incertain. Joint par téléphone mercredi, il a déclaré que deux autres de ses hommes avaient été blessés sur la ligne de front. Yevhen Semekhin a contribué à ce rapport. Source Traduction InfosDiffusionsCastingRésuméChacun d'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au coeur de la tourmente...Au nom de la vérité s'attache à des héros du quotidien face à une décision capitale. Chaque épisode est une tranche de vie dans laquelle chacun peut s'identifier ou projeter sa propre - Comédie socialeAnnée de sortie2014Avec—Infos supplémentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimé ce programme ?

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